Le sens du beau corps…

Emilie Minary STUDIO, photographe lyon, photographe lyonnaise, studio photo, thérapie par l'image, photographie créative

Qu’est ce que la beauté d’un corps ? Qu’est ce qui fait que l’on trouve de l’esthétisme à une silhouette plutôt qu’une autre ? Qu’est ce qui définit l’attrait d’une plastique ?

 

Ici, j’entame les prémices d’une réflexion autour de cela…

 

Dans une société ou il est primordial de faire absolument tout rentrer dans des cases, ou le genre, l’individu, l’attribut et les compétences doivent être normés, standardisés, quelle place laissons-nous à l’émotion que nous procure la vue de la singularité, de la particularité du corps de l’autre ?

Pourquoi un style de corps serait ‘il plus beau, plus harmonieux qu’un autre ?

Pourquoi instinctivement, cataloguons-nous l’anatomie de nos congénères du plus aimable & beau au plus repoussant & moche ?

 

Comme si le beau ne pouvait pas jaillir de tout & toutes chairs, même diamétralement opposées à la nôtre…

 

Ne devrions-nous pas alors nous poser des questions sur l’étroitesse de notre vision, ne devrions-nous pas élargir notre regard, pousser au-delàs de l’ornière pour aller y trouver l’inspiration que nous procure la vue de la différence chez l’autre ?

 

Pour illustrer mon propos, voici deux photographies que j’ai eu la chance de réaliser pour deux personnes dont les physiques sont aux antipodes… ne les trouvez-vous pas tous les deux beaux ?

 

 

Emilie Minary STUDIO, photographe lyon, photographe lyonnaise, studio photo, thérapie par l'image

 

Emilie Minary STUDIO, photographe lyon, photographe lyonnaise, studio photo, nu artistique, photographie artistique

 

Ce n’est pas ici, une démonstration de la qualité de mon travail que je mets en avant, hein, n’en doutez pas une seconde, c’est ce que me procurent ces images, comment je les reçois, comme elles me touchent, me questionnent, me font éprouver, m’éduquent à la diversité de formes, d’angles, de rondeurs, de profondeurs, de grains, de lumières de peaux, comme elles m’émeuvent chacune à leur manière et me font ressentir de l’émotionnel, de l’affectif, ça émane du sentiment de chacun de ces corps aussi différents soit ‘ils…

 

Et vous, que vous inspirent ces photos ?

Qu’est ce que pour vous le sens du beau, chez le corps de l’autre ?

Faites vous une différence entre une représentation artistique des corps et votre vision d’eux dans la vie de tous les jours ?

Y a-t-il un moment ou votre éducation rentre en jeu quant à votre appréciation ou non de corps d’autrui ?

 

J’ouvre le débat aujourd’hui, un débat qui me passionne, que j’ai hâte de poursuivre ici avec vous…

Hâte de vous lire…

Emilie

 

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4 commentaires

  1. Je pense que le sujet que tu viens de lancer est celui qui me pose le plus de questions. Quand je vois tes deux superbes photos je deviens envieuse car je rêve d’être comme elles . La première réaction que j’ai eu, c’est .. mon dieu qu’elles sont chanceuses d’être aussi belles. Mais pourquoi je n’arrive pas à trouver du beau dans mon corps .. ces clichés me font penser à la sérénité que je rêve d’avoir avoir avec mon corps ..

    1. c’est une chose qui m’a énormément frappée depuis que je fais de la thérapie par l’image…
      beaucoup d’entre vous ont une largesse d’esprit et un véritable connaissance et éducation quant à la beauté et la pluralité des beautés, pourtant vous n’arrivez pas à faire de même quand à votre beauté, je crois en fait que là on touche quelque chose de l’ordre du pardon, de la bienveillance et de l’histoire personnelle qui vous empêche de lâcher prise…
      chaque histoire est particulière, et à son lot de drames, de moments sombres, mais il y a aussi,ces corps, qui sont là, qui tiennent debout, qui nous accompagnent, qui sont les témoins de nos vies, qui sont aussi précieux que nos pensées et nos émotions!
      j’ai souvent tendance à dire, que pour être bien dan sa peau il faut que le cœur, le corps et notre cerveau, soit, nos émotions, notre mental et le vaisseau qui les abritent soient en accord, se répondent, se comprennent…
      on ne leur demandent pas alors de vivre tout le temps en parfaite harmonie, nous ne sommes pas chez les bisounours et cela ne serait pas « humain », mais d’être en accord, pour vivre ensemble et se rendre compte qu’il est possible de se libérer, de la détestation du « soi » ainsi…
      tendres bises,
      Emilie

  2. Le beau..notion tellement subjective..La beauté ne sera pas la même selon l’oeil du spectateur,son vécu,son rapport à lui,aux autres.Plusieurs paramètres entrent en jeu,et non des moindres!Sans compter une société matrixée par des médias où la comparaison fait rage à coup de spots publicitaires ou d’images préétablies…Comment pouvoir se regarder sereinement et objectivement lorsque tout ce qui nous entoure nous invite à un modèle unique,qui,dès lors qu’on s’y détourne fait de nous des sortes de marginaux..Mais ne vaut-il mieux pas être unique,et faire de cette unicité sa force plutôt que de ressembler à n’importe quel quidam?J’ai un rapport très particulier a l’image et au corps.J’ai étudié et bossé dans le milieu de l’art,j’ai traversé 100 vies en une,je pense avoir tout connu ou presque:la fatalité,la perversion de l’humain,le handicap,la maladie,les pertes humaines…Aussi,et même si on me répète en permanence que je suis jolie,que je ne fais pas mon âge,impossible pour moi de le croire.Je nie instantanément ces remarques que je prends comme faussement justes tellement je me déteste moi-même..Alors que dans le même temps j’ai une vision assez juste des autres voyant la beauté partout sauf chez moi.Je sais intrinsèquement que tout cela ne découle que de mon parcours,de mes expériences,mais il n’empêche qu’à 40 ans,je ne suis toujours pas passée au-delà de ça,malgré tous mes efforts:analyse psy(j’ai failli le devenir dans mon parcours estudiantin;et même la specialiste m’a affirmé que j’avais une excellente analyse de moi-même et ne souffrait d’aucune pathologie),sophrologie,sport,art,expression..j’ai tout tenté même une plage nudiste pour essayer de me faire violence mais rien n’y fit!Je reste enfermée dans cette prison aux barreaux imaginaires..Un peu comme une maladie qui jamais ne trouverait de traitement..Alors ma dernière étape,mon dernier espoir sera un shooting avec toi.Je ne sais pas encore quand ni comment,tout ce que je sais c’est que je te fais confiance car je sais à quel point tu es bienveillante,cela se perçoit de suite chez toi.Mais j’ai peur..Il me faudra la dépasser pour franchir un pas de plus,pourvu que j’y arrive…Avec toute ma tendresse..Joe

    1. merci infiniment de partager avec nous ton parcours, ton histoire, ta vision des choses…
      c’est fou, comme parfois on peut être clairvoyant avec les autres et aveugles avec nous même, le société ne nous aidant pas comme tu le décris…
      en tout cas, je travaillerai avec plaisir et bienveillance en tout cas si tu en as envie autour de ton regard face à ce vaisseau si précieux qui est ton corps, avec toi 🙂
      encore merci pour ce message,
      à très vite,
      Emilie

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